Sabine Weiss. Vers la lumière. Paris. 1953

Aurais-je le désir et la volonté, le courage aussi, de me précipiter vers cette lumière qui m’interpelle sans pour autant bien entendre sa musique ?

La rue pavée me pèse. La gravitation m’oblige. Qu’ai-je à perdre ou à abandonner sinon la lourdeur des jours et la grisaille des nuits ?

A tendre vers la lumière viendra l’absorption, je n’en doute pas.