Deshimaru. Le vent pur, la lune claire

Vouloir contrôler son esprit par la volonté, c’est comme vouloir éteindre le feu avec le feu. Les gens sont pareils à des cocons où le ver fait son nid et d’où il ne peut plus sortir. La plupart des gens font des nœuds à leur propre conscience avec leur propre égoïsme. A la fin, ils ne peuvent plus se libérer. Pour le ver, c’est utile, il fabrique de la soie. Mais les nœuds compliqués de nos illusions ne peuvent être utiles à rien.

Deshimaru cité par Marc de Smedt, Le rire du tigre, Pocket, 1996
Calligraphie de Deshimaru « Le vent pur, la lune claire »