Rivage du Soi
Le long de la plage
Aux rives du Gange. Du Nil au Mississipi
Après une longue route
On découvre l’OUVERT.
L’amoureux de la lumière
S’accorde avec le signe de l’infini : ∞.
L’homme libre devant la mer
Se prend au jeu des vagues et des nuages.
Il participe à la rencontre
Du proche et du lointain
Du motif et du fond du tableau.
Le présent devient un éternel rivage.
On embarque pour l’inconnu.
On laisse à quoi passé et devenir.
« La mer allée avec le soleil. »
Rivage devient marge,
Passage pour un autre monde.
Le poète, l’artiste, le sage
Nous invitent au passage
Du visible vers l’autre rive.
Le bateau apparaît puis s’efface à l’horizon.
J’invente l’espace.
On prendra le dernier bateau.
La mer efface nos pas.
Edouard Boubat. Rivage. Edition de la Martinière. 2004
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