Sagesse d’Edgar Morin

– A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgent, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel.

– C’est toujours ce qui éclaire qui demeure dans l’ombre.

– La connaissance est une navigation dans un océan d’incertitudes à travers des archipels de certitudes.

– La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources.

– Ne pas sacrifier l’essentiel à l’urgence mais obéir à l’urgence de l’essentiel.

– L’homme porte le mystère de la vie qui porte le mystère du monde.

– Et ce qu’il y a de très beau, c’est que les paroles d’amour sont suivies de silences d’amour.

– La culture, c’est ce qui relie les savoirs et les féconde.

– L’humanité a de multiples naissances, avant sapiens, avec sapiens, après sapiens, et peut-être promet une nouvelle naissance après nous.

– Connaître l’humain, c’est d’abord le situer dans l’univers, non l’en retrancher.

– Le génie surgit dans la brèche de l’incontrôlable, justement là où rode la folie.

– Il y a sans arrêt des risques d’erreur et d’illusion dans nos perceptions

– Tout ce qui ne régénère pas dégénère.

– La conscience n’est pas la lumière qui éclaire l’esprit et le monde, mais c’est la lueur ou le flash qui éclaire la brèche, l’incertitude, l’horizon.

– Pour bien vieillir, il faut garder en soi les curiosités de l’enfance, les aspirations de l’adolescence, les responsabilités de l’adulte, et dans le vieillissement essayer d’extraire l’expérience des âges précédents.

– Ce que je suis crie plus fort que ce que je dis.

– On n’est pas vraiment libre si on est incapable d’agir sur soi-même.

– Accepter que la vie ne soit pas justifiée, c’est accepter vraiment la vie.

– L’être humain, tout en reconnaissant la mort, la nie. C’est le seul animal qui ait conscience de la mort et qui, en même temps, la surmonte dans le mythe.

– L’élimination du risque, c’est l’élimination de la vie.

– Connaître et penser, ce n’est pas arriver à une vérité absolument certaine, c’est dialoguer avec l’incertitude.

– la vraie vie c’est en premier lieu l’épanouissement du “je” dans un “nous”.

– En portant l’humanité en lui, chaque être humain en est responsable à sa mesure.

– La vie n’a pas d’autre sens qu’elle-même.

– Je suis un Tout pour moi, tout en n’étant quasi rien pour le Tout.

– Quand l’immédiat dévore, l’esprit dérive.