Sagesse de Renz
- Chaque fois que tu essaies d’être heureux, c’est parce que tu as l’idée que tu ne l’es pas. En voulant le bonheur, déjà, tu quittes le bonheur. Mais cette folle idée qu’il existe quelqu’un de malheureux, d’où vient-elle ?
- Chaque fois que tu veux éviter une souffrance, c’est une tentative de suicide.
- La douleur est comme une expérience dans ce maintenant infini. Si, plus tard, tu penses à cette douleur, tu crées une personne qui souffre à partir d’une idée.
- Tu souffres uniquement parce que tu as l’illusion que la souffrance pourrait avoir une fin. Tu souffres d’une attente. Tu veux t’éviter toi-même car la douleur fait partie de la réalisation et toute expérience est une expérience de toi-même.
- Tout espoir qu’on te donne nourrit celui qui a besoin de quelque chose. Vois seulement que celui qui est dans ce désespoir, cette souffrance est lui-même un fantôme.
- Croire que tu es né est l’idée la plus folle que tu puisses avoir.
- Simplement connaître ce que tu es par le non-savoir de ce que tu es.
- Toutes les choses que tu perçois ne sont pas réelles parce qu’elles dépendent de toi pour exister.
- Tu ne fais pas partie du jeu, tu es le jeu.
- Chaque expérience est une expérience de moi-même. Il n’y a que le Soi faisant l’expérience de lui-même ans des aspects infinis. Il n’y a pas de rêve, il n’y a que ce que tu es. Car tu es le rêveur, le rêve et ce qui est rêvé.
- En voyant absolument qu’il n’y aura jamais de solution, c’est la fin de la recherche d’une solution et dans cette fin absolue, il y a la paix.
- Si tu t’éveilles, ne le prends pas personnellement.
- Tout ce que tu imagines a besoin de quelqu’un qui imagine mais celui qui imagine est déjà une imagination. Seul ce qui est antérieur à cette imagination est la Source absolue de l’existence.
- Celui qui perçoit ne peut jamais être perçu.
- A la question pourquoi ? Il n’existe qu’une réponse : pourquoi pas ?
Karl Renz. Pour en finir avec l’éveil. Les Deux Océans. 2004
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