Même si j’offrais
Même si j’offrais
toutes mes larmes
à Ta soif,
mes rêves, à Ton ombre,
mon désir, au vide profond,
même
si je donnais ma joie
qui s’élance
au tranchant de Ton épée
pour en disperser l’éclat,
la rose de ma connaissance
brûlera à l’éternel bûcher
et lorsque, du brasier,
il ne restera que la cendre,
Tu me porteras sur l’autel
de Ta moisson.
Michèle-Rose Wainhouse. comme un abîme de feu, Edition à la carte, 2003
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