Parsons. Il n’y a que la source

Il n’y a que la Source. Tout ce qui se manifeste n’est jamais que l’apparence de la Source… l’univers apparent, le monde, notre histoire intime, le corps-mental, les sentiments, le sens de la séparation, la recherche de l’illumination, tout cela est l’Un sous les apparences du multiple, le rien prenant les allures du tout.

La tragi-comédie de la quête spirituelle est totalement dénuée de sens, c’est l’éveil d’un rêve qui se résorbe en lui-même.

Il n’est pas d’intelligence supérieure tissant de destinée particulière et il n’existe aucune faculté de choix opérant à quelque niveau que ce soit.

Rien n’est né et rien ne meurt. Rien ne se passe. Mais tout ceci tel qu’il se produit n’est qu’une invitation pour le « chercheur apparent » à redécouvrir son origine à l’instant où cette invitation est acceptée sans qu’il y ait quiconque pour l’accepter, alors il perçoit qu’il n’y a que la Source immuable, impersonnelle et sans cause, éternelle célébration qu’un Amour inconditionnel et sans limite.

Voilà le merveilleux mystère.

Tony Parsons. Ce qui est. Accarias l’Originel. 2002