Sagesse de Daniel Morin

  • La non-dualité est la dualité acceptée.
  • La lumière n’appartient pas à la vitre. L’Être n’appartient pas à la forme.
  • Quelle distance y a-t-il entre maintenant et plus tard ? La distance d’une pensée, lui répond le silence.
  • La Totalité n’est pas immense, elle est inconcevable.
  • L’ego est à la Totalité ce que la vague est à l’océan. Doit-on supprimer la vague pour trouver l’océan ?
  • Être Un avec ce qui Est ne relève pas du faire puisque déjà là.
  • « Lâcher prise » ce n’est pas lâcher le tenu mais s’absenter en tant que tenant.
  • L’Absolu c’est le relatif à 100 %.
  • Y a-t-il une autre certitude que celle d’exister maintenant ?
  • Libre ne veut pas dire sans… mais non contraint par… (non contre Un).
  • Parler du Passé, parler du Futur, parler du Présent, c’est simplement parler.
  • La méditation n’est pas l’absence de pensée mais l’absence du méditant.
  • C’est Toujours ce que nous refusons maintenant qui nous manque pour sentir l’Unicité maintenant.
  • Quelle distance y a-t-il entre moi et non-moi, l’autre ? Aucune.
  • Penser ce qui est, penser ce qui n’est pas, cela donne deux pensées mais pas deux réalités.
  • Accueillir sans laisser partir n’est que du recueil.
  • Tant que j’ai peur de perdre, je me sens possesseur. Je n’ai pas peur de perdre quelque chose que je ne possède pas.
  • Le véritable amour c’est quand on n’attend plus d’être aimé.
  • Les poignées auxquelles tu t’accroches dans la vie ne sont pas fixées.
  • La vraie acceptation c’est le vécu d’un moment d’absence de moi.
  • L’enfer est l’absence du bien. Le paradis l’absence du mal. La liberté, l’absence des deux.
  • Chercher la Vérité c’est comme marcher pour se rapprocher de ses pieds.
  • Chacun dessine l’être avec son crayon d’avoir.
  • Il faut une présence pour prouver une absence.
  • Le goût d’une sucette finit toujours par le goût du bâton.

Daniel Morin. Éclats de silence. Accarias L’Originel. 2010