Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même.
La plupart de nos occupations sont comiques. Il faut jouer notre rôle comme il faut, mais comme le rôle d’un personnage emprunté.
Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors.
Moi qui me vante d’accueillir avec tant de soin les agréments de la vie, je n’y trouve, quand je les considère ainsi avec minutie, à peu près que du vent. Mais quoi ! Nous sommes à tous égards du vent.
Il faut avoir un peu de folie si l’on ne veut pas avoir plus de sottise.
C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être.
Et sur le trône le plus élevé du monde, nous ne sommes encore assis que sur notre cul.
Si les gens se plaignent de ce que je parle trop de moi, moi je me plains de ce qu’ils ne pensent même pas à eux-mêmes.
Agis donc, non pour le fruit attendu, mais pour le plaisir de l’action : vis, non pour le bonheur, mais pour vivre. C’est le seul bonheur en vérité : le bonheur en acte, c’est l’acte même comme bonheur.
Prenons garde que la vieillesse ne nous attache plus de rides à l’esprit qu’au visage
Tu ne meurs pas de ce que tu es malade ; tu meurs de ce que tu es vivant.
Que sais-je ?
La vraie science est une ignorance qui se sait.
Encore faut-il pousser une porte pour savoir qu’elle nous est close.
C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble.
La valeur de la vie ne réside pas dans la longueur des jours mais dans l’usage que nous en faisons ; un homme peut vivre longtemps et en fait très peu.
Notre vie n’est que mouvement.
C’est le jouir, non le posséder, qui nous rend heureux.
J’aime mieux forger mon âme que la meubler.
Je ne peins pas l’être, je peins le passage.
Notre grand et glorieux chef d’œuvre est de vivre à propos.
Commentaires récents