Faire de temps en temps une bonne diète de l’information, comme un jeûne purificateur, est probablement un acte de sobriété des plus bénéfiques.
Nous ne sommes pas nés pour le produit national brut mais pour jouir de la vie.
Une agriculture qui ne peut produire sans détruire porte en elle les germes de sa propre destruction.
Il ne suffit pas de se demander : « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants? »; il faut également se poser la question : »Quels enfants laisseront-nous à notre planète? »
Notre obsession du temps qui passe, qui est gagné ou perdu, nous fait oublier que c’est nous qui passons.
La nourriture aujourd’hui est tellement toxique que, quand on se met à table, plutôt que de se souhaiter « bon appétit », on devrait se souhaiter « bonne chance » !
La nature offre à la fois ce qui nourrit le corps et le guérit, émerveille l’âme, le cœur et l’esprit.
Dans la nature, le lion ne prélève pas au delà de ce qui lui est nécessaire. Il n’a pas d’entrepôt ni de banque d’antilopes.
La sobriété est une option heureuse qui produit une vie allégée, tranquille et libre. Le bonheur n’est pas dans la possession, l’avoir, mais dans l’être.
Si nous avions organisé la vie avec humanisme, nous n’aurions pas besoin de l’humanitaire.
La machine à produire le PIB des nations a besoin d’un être humain consommateur, consommé et consumé, presque à son insu.
Ce besoin tragique d’exister de plus en plus et d’être de moins en moins.
L’éducation devrait révéler l’enfant à lui-même dans sa spécificité et non en faire un être standard.
Incarner l’utopie, c’est avant tout témoigner qu’un être différent est à construire, un être de conscience et de compassion, un être qui, avec son intelligence, son imagination et ses mains rende hommage à la vie dont il est l’expression la plus élaborée, la plus subtile et la plus responsable.
La sobriété requiert de l’enthousiasme. Elle est une attitude mentale issue de la raison et une disponibilité issue du cœur, comme une éthique de vie, source de satisfaction intérieure.
Tout changement implique le changement de soi car si l’être humain ne change pas lui-même, il ne pourra changer durablement le monde dont il est le responsable.
Cultiver son jardin ou s’adonner à n’importe quelle activité créatrice d’autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l’asservissement de la personne humaine.
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