Sagesse de Pierre Rabhi

  • Faire de temps en temps une bonne diète de l’information, comme un jeûne purificateur, est probablement un acte de sobriété des plus bénéfiques.
  • Nous ne sommes pas nés pour le produit national brut mais pour jouir de la vie.
  • Une agriculture qui ne peut produire sans détruire porte en elle les germes de sa propre destruction. 
  • Il ne suffit pas de se demander : « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants? »; il faut également se poser la question : »Quels enfants laisseront-nous à notre planète? »
  • Notre obsession du temps qui passe, qui est gagné ou perdu, nous fait oublier que c’est nous qui passons.
  • La nourriture aujourd’hui est tellement toxique que, quand on se met à table, plutôt que de se souhaiter « bon appétit », on devrait se souhaiter « bonne chance » !
  • La nature offre à la fois ce qui nourrit le corps et le guérit, émerveille l’âme, le cœur et l’esprit.
  • Dans la nature, le lion ne prélève pas au delà de ce qui lui est nécessaire. Il n’a pas d’entrepôt ni de banque d’antilopes.
  • La sobriété est une option heureuse qui produit une vie allégée, tranquille et libre. Le bonheur n’est pas dans la possession, l’avoir, mais dans l’être.
  • Si nous avions organisé la vie avec humanisme, nous n’aurions pas besoin de l’humanitaire.
  • La machine à produire le PIB des nations a besoin d’un être humain consommateur, consommé et consumé, presque à son insu.
  • Ce besoin tragique d’exister de plus en plus et d’être de moins en moins.
  • L’éducation devrait révéler l’enfant à lui-même dans sa spécificité et non en faire un être standard.
  • Incarner l’utopie, c’est avant tout témoigner qu’un être différent est à construire, un être de conscience et de compassion, un être qui, avec son intelligence, son imagination et ses mains rende hommage à la vie dont il est l’expression la plus élaborée, la plus subtile et la plus responsable.
  • La sobriété requiert de l’enthousiasme. Elle est une attitude mentale issue de la raison et une disponibilité issue du cœur, comme une éthique de vie, source de satisfaction intérieure.
  • Tout changement implique le changement de soi car si l’être humain ne change pas lui-même, il ne pourra changer durablement le monde dont il est le responsable.
  • Cultiver son jardin ou s’adonner à n’importe quelle activité créatrice d’autonomie sera considéré comme un acte politique, un acte de légitime résistance à la dépendance et à l’asservissement de la personne humaine.