Wang Wei. Le plein du vide
au milieu de ma vie je me suis épris du tao
sur mes vieux jours j’habite au pied de la montagne du sud
quand l’envie me prend, solitaire je m’y rends
de choses si merveilleuses je suis le seul à jouir
je marche jusqu’à la source
assis, je regarde les nuages qui s’élèvent
par hasard je rencontre un vieux bûcheron
nous parlons, nous rions, oubliant le retour
Wang Wei (707 – 761) Le plein du vide. Moundarren. 2016
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