Sagesse de Bruce Lee
- Vide ton esprit. Sois sans forme et sans limite, comme l’eau. Tu verses l’eau dans la tasse, elle devient tasse. Tu verses l’eau dans la théière, elle devient théière. Mais elle peut fracasser aussi bien que couler ! Sois comme l’eau, mon ami.
- Une bonne vie est un processus, pas un état d’être. C’est une direction, pas une destination.
- Ne sois pas tendu, mais prêt ; ne pense pas, mais ne rêvasses pas ; ne sois pas rigide, mais flexible. Il s’agit d’être totalement et tranquillement vivant, conscient et alerte ; prêt pour tout ce qui peut arriver.
- N’avoir aucune voie comme voie, aucune limite comme limite.
- Quand l’homme est en vie, il est doux et souple ; quand il meurt, il devient rigide. La souplesse est la vie ; la rigidité est la mort, qu’il s’agisse du corps, de l’esprit ou de l’âme. Sois souple.
- Le yang et le yin, la matière et l’énergie, le ciel et la terre sont conçus comme étant essentiellement un, comme les pôles simultanés d’un tout indivisible. C’est une philosophie de l’unité essentielle de l’univers et de ses cycles éternels, du nivellement de toutes les différences, de la relativité des critères et du retour de tout et de tous à l’intelligence divine, la source de toute chose.
- Laisse tomber le fardeau des opinions préconçues et « ouvre-toi » à tout et à tous. Sois le calme récipient de ce qui se passe autour de toi. Tu vois simplement et dans cet acte de voir, tu vois se présenter le tout et non la partie.
- Je dois renoncer à mon désir de forcer, de diriger, d’étrangler le monde, afin d’être complètement ouvert, responsable, conscient et vivant.
- La conscience ne fonctionne que si on la laisse se déployer sans interférence. Par-dessus tout, ne pars pas d’une conclusion.
- Ne t’efforce pas de localiser ton esprit et laisse-le circuler librement à travers tout ton être. Ne le laisse pas devenir rapace ou poisseux. Ne regarde pas « ce qui est » en pensant à ce que ce devrait être. Il ne s’agit pas de supprimer l’émotion ou le sentiment.
- Vivre avec « ce qui est », c’est être en paix. Il y a « ce qui est » quand il n’y a plus du tout de comparaison. On regarde sans choisir et c’est dans le regard que gît l’émerveillement. Il y a une conscience sans exigence, sans anxiété, et dans cet état d’esprit, il y a perception. Et c’est la perception qui résout tous les problèmes.
- Tous les jours, il y a une révélation ou une découverte à gagner.
- Souviens-toi que je ne suis pas un maître ; je peux seulement être une pancarte pour le voyageur perdu. Tout ce que je peux t’offrir, c’est une expérience, pas une conclusion.
- L’apprentissage est une découverte, la découverte de la cause de notre ignorance ; il s’agit de découvrir ce qui existe en nous. En découvrant, nous dévoilons nos propres capacités, nos propres yeux, afin de trouver notre potentiel, de constater ce qu’il se passe, d’élargir notre vie, de trouver les moyens de nous débrouiller et de nous développer.
- En fin de compte, toute connaissance signifie simplement connaissance de soi.
- On trouve la vérité quand on examine le problème. Le problème n’est jamais séparé de la réponse ; le problème est la réponse.
- J’ai découvert grâce à des expériences personnelles et des apprentissages laborieux que la seule aide est celle qu’on s’accorde à soi-même. Elle peut prendre de nombreuses formes : des découvertes quotidiennes, l’honnêteté de faire de son mieux, un dévouement indomptable, la prise de conscience qu’il n’y a pas de bout ou de limite, car la vie est un processus sans fin.
- La grande erreur est d’anticiper l’issue d’un combat. Ne te demande pas s’il finira en victoire ou en défaite. Vois qu’il n’y a personne à combattre, seulement une illusion dont il faut venir à bout.
- Une relation est un processus de révélation de soi. Une relation est un miroir dans lequel on se découvre. Etre, c’est être en relation.
- J’ai appris qu’avoir un problème ne signifie qu’une chose : quelle est ta réaction à cela ? Comment cela t’affecte-t-il ?
- Commence par apprendre à investiguer par toi-même. On ne peut réaliser pleinement l’unicité de la vie qu’en annihilant pour toujours le faux concept d’un moi isolé, dont la destinée serait séparée du monde.
- Rappelle-toi, mon ami, ce n’est pas ce qui t’arrive qui compte mais comment tu réagis. Ton attitude mentale détermine ce que tu en feras, une pierre de gué ou une pierre d’achoppement.
- Il faut se débarrasser de ce moi despote et s’appliquer à la tâche comme si rien de particulier ne se passait. Utiliser son ego comme un outil plutôt que comme une possession. N’être personne intérieurement, psychologiquement.
- Le remède à ma souffrance, je l’avais en moi depuis le début, mais je ne l’ai pas pris. Ma maladie venait de moi, mais je ne l’avais pas observé jusqu’à cet instant. Maintenant je vois que je ne trouverai jamais la lumière à moins d’être mon propre combustible, comme la chandelle, et de me consumer moi-même.
- Nous sommes toujours en devenir et rien n’est fixe. Ouvre-toi et coule, mon ami. Coule dans l’ouverture totale du moment vivant. Quand tu te meus, imite l’eau. Au repos, imite le miroir. Réponds comme l’écho.
- L’homme n’a nulle part où aller en dehors de ce monde ; pas de taverne où surmonter son anxiété ; pas de prison où expier sa culpabilité. Donc au lieu de dire ce qu’est le problème, le zen assure que toute difficulté tient à l’échec à comprendre qu’il n’y a pas de problème. Et, bien sûr, cela veut dire qu’il n’y a pas de solution non plus.
- Chacun est le capitaine de son âme, le maitre de sa vie. qu’est-ce qui pousse à le comprendre et à changer par conséquent son comportement ? C’est d’être réel. D’accepter la responsabilité de soi.
- La racine est le pivot sur lequel repose l’expression de ton âme ; la racine est « le point de départ » de toute manifestation naturelle. Quand la racine est négligée, il n’est pas possible que ce qui en émerge soit bien ordonné.
- Fondamentalement, j’ai toujours été un artiste martial par choix et un acteur par profession. Mais, par-dessus tout, j’espère m’accomplir en tant qu’artiste de la vie.
- Etre consciemment inconscient ou inconsciemment conscient est le secret du nirvana. L’acte est si direct et immédiat que l’intellect ne trouve pas de place pour s’u introduire et le décomposer.
- Reconnais et utilise le pouvoir spirituel de l’infini. L’intangible représente le véritable pouvoir de l’univers. C’est la semence du tangible. C’est le vide vivant, parce que toute forme vient de lui. Et quiconque réalise le vide est rempli de vie, de pouvoir et d’amour pour tous les êtres.
- Rappelle-toi, mon ami, que l’utilité de la tasse réside dans sa vacuité.
Shannon Lee. Be water, my friend. Trédaniel 2021
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