Seraphim de Sarov. De l’espérance

Tous ceux qui espèrent fermement en Dieu sont élevés vers Lui et illuminés par la clarté de la lumière éternelle.
Si l’homme délaisse ses propres affaires pour l’amour de Dieu et pour faire le bien, sachant que Dieu ne l’abandonnera pas, son espérance est sage et vraie. Mais si l’homme s’occupe lui-même de ses affaires et se tourne vers Dieu seulement quand il lui arrive malheur et qu’il voit qu’il ne peut s’en sortir par ses propres moyens – un tel espoir est factice et vain. La véritable espérance cherche, avant tout, le Royaume de Dieu, persuadée que tout ce qui est nécessaire à la vie d’ici-bas sera accordé par surcroît. Le cœur ne peut être en paix avant d’avoir acquis cette espérance.

Seraphim de Sarov. Théophanie. DDB. 1985