Sagesse de Jung

  • Je considère que c’est le devoir de tous ceux qui, solitaires, vont leur propre chemin, de faire part à la société de ce qu’ils ont découvert au cours de leur voyage d’exploration, que ce soit une fontaine fraîche pour ceux que tourmente la soif, ou que ce soit le désert stérile de l’erreur. Dans la première éventualité, on aide son prochain, dans la seconde on l’avertit.
  • Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l’apathie en mouvement.
  • Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s’il n’en a d’abord avec lui-même.
  • Votre vision ne devient claire que quand vous pouvez regarder dans votre cœur. Celui qui regarde à l’extérieur, rêve ; celui qui regarde à l’intérieur, s’éveille.
  • Ce ne sont pas les faits en eux-mêmes – si terribles ou horribles soient-ils – qui nous font souffrir. La souffrance vient de ce que l’on n’a pas pu montrer ses sentiments, ni en parler, ni le hurler, ni en pleurer, ni le partager, et qu’on a tout enduré en silence. Cette souffrance prend sa source dans le secret, tel un « cadavre dans le placard », voire un fantôme qui crie vengeance ou demande à être reconnu et pleuré.
  • Penser est trop difficile, c’est pourquoi la plupart se font juges.
  • Mais quel est ton mythe à toi, le mythe dans lequel tu vis ?
  • La différence qui existe entre la plupart des gens et moi-même est que, pour moi, les « murs qui séparent » sont transparents.
  • Si vous ne faîtes pas face à votre ombre, elle vous viendra sous forme de votre destin.
  • Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. Ce que tu nies te soumet. Ce que tu acceptes te transforme.
  • Changer, c’est à la fois naître et mourir.
  • Il ne s’agit pas d’atteindre la perfection, mais la totalité.
  • Nourrir ceux qui ont faim, pardonner à ceux qui m’insultent et aimer mon ennemi, voilà de nobles vertus. Mais que se passerait-il si je découvrais que le plus démuni des mendiants et que le plus impudent des offenseurs vivent en moi, et que j’ai grand besoin de faire preuve de bonté à mon égard, que je suis moi-même l’ennemi qui a besoin d’être aimé ? Que se passerait-il alors ?
  • Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être.
  • L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte dans son âme les germes de son devenir.
  • La psychanalyse s’arrête quand le patient est ruiné.